ROGER LAHU |
Oignon sauvage |
c'est à pleurer oui
vive les vraies larmes et vive les oignons
vive le goût et l'odeur !
pleurons pleurons et ronds et ronds comme des patapons
et on a pas fini de pleurer
à éplucher le monde
solidaire avec les oignons sauvages
Cathy Garcia
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Chaque fois que j'épluche des carottes
je repense à Charlotte
qu'oubliait toujours sa culotte
dans le dortoir des garçons.
Chaque fois que j'épluche des courgettes
Je repense à Odette
qui remettait toujours ses lunettes
avant son pantalon.
Quand j'épluche des rutabagas
je repense à Olga
qu'aimait grignoter du nougat
sous l'édredon.
Chaque fois que j'épluche des spagghetis
je repense à Betty
elle avait des seins tout petits
qui sentaient bon.
Mais chaque fois que j'épluche des oignons
je repense à Lison
Ouais chaque fois que j'épluche des oignons
je repense à Lison ...
(chanson anonyme d'un rimailleur honteux)
Vendredi 15 février |
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pourquoi pas aussi : L'oignon fait la force, ... mais je ne suis pas sûr que ce soit de moi. Bruno Berchoud lundi 4 fevrier |
Mon cher Roger, Pas trop le temps d'écrire sur un tel thème, d'autres travaux en cours, etc... Pour autant je te propose une petite variation sur les larmes, tirée du "traité du silence". A toi de voir si tu peux en faire quelque chose... Amitiés, Michel Thion P.S. un titre : "on pleure et c'est pas triste..." ?... |
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bises lippues et à propos d'oignons, ce poème de Paul BLACKBURN:
The routine
Each day I open the cupboard
& the green shoots of my last onion
have in the dark grown higher
A perverse & fairly final pleasure
that I love to watch him stretching himself
secretly, green sprouting shamelessly in
this winter, making a park in my kitchen, making
spring for a moment in my kitchen
that instead of eating him
I have watched him grow
ce qui est une solution parmi d'autres, non?
( bien sûr je vous laisse le plaisir de traduire!)
Caresses: Daniel Biga |
Cher Roger,
Tiens, j'ai joué le jeu (c'est assez rare !)
Ci-joint la production.
BIen à toi
Jacmo
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RVB de Pré Carré |
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