DÉCLIN, subst. masc.
Action de décliner (cf. décliner1); résultat de cette action.
A.− [Avec une idée de déviation, à propos de choses, notamment d'astres, de phénomènes cycliques de la nature] Fait d'arriver progressivement au terme de son cours après avoir atteint son apogée. Déclin de l'été. Cloche de l'angélus qui semble pleurer le déclin du jour mourant (Barrès, Cahiers, t. 4, 1905-06, p. 117) :
1. ... un jeune homme (...) s'échappait tous les matins (...) pour assister au lever du soleil (...). Il le voyait renaître, et renaissait avec lui; comme cette large fleur jaunissante, ornement de nos parterres, qui le soir ferme son calice, et le r'ouvre le lendemain aux premiers rayons de l'astre qu'elle semble suivre dans son cours. Guèbre par instinct, il en suivait religieusement la marche jusqu'à son déclin.
Dusaulx, Voyage à Barège, t. 1, 1796, p. 340.
GUÈBRE, adj. et subst.
Adepte, d'origine persane, de la religion de Zoroastre. Synon. parsi. Instituer un commerce de lettres par quoi le sérail, (...) les intrigues des sultanes et les caprices des danseuses, les Guèbres, (...) les rêves du harem, (...) les observations politiques s'entre-croisent, c'était donner le spectacle d'un esprit dans sa pleine vivacité (Valéry, Variété II, 1929, p. 70) :
Les Guebres établis à Surate conservent précieusement dans un temple, remarquable par sa simplicité, le feu sacré dont Zoroastre enseigna le culte à leurs pères.
Dupuis, Orig. cultes, 1796, p. 21.
tiens ? je me sens assez « guèbre » ce soir !